CHOQ à La Noce de Bois : Entre chaleur extrême et tigre en peluche

Festival le plus électrisant du Saguenay, la Noce est revenue avec une nouvelle édition cette année : la Noce de Bois! Toujours sur le célèbre site de la Pulperie à Chicoutimi, autant les mariages que les festivités se sont tous déroulés sous une ardente chaleur atteignant facilement les 40 degrés Celsius ressentis. Malgré le soleil ardent, c’est équipées de notre enregistreuse et d’une caméra qu’Estelle et moi avons rejoint, en plein Plateau-Est de Montréal, notre lift avec le groupe La Sécurité en direction du centre-ville de Chicout’.

Armée d’un café glacé et de fortes palpitations au niveau du cœur, le stress de performance était bel et bien présent ce matin-là. Cependant, en arrivant à la van et en rencontrant Éliane et Félix, ce fameux stress s’est vite dissipé pour laisser place à une ambiance sympathique bien détendue. À notre arrivée imminente au Saguenay, Éliane et moi avons échangé cordialement autour des micros, mettant de côté la nervosité pour la légèreté le temps d’une quinzaine de minutes.

Félix Belisle, mieux connu comme chanteur de Choses Sauvages, est également bassiste dans La Sécurité, en plus d'avoir conduit notre van vers Chicoutimi.

Parvenus sains et saufs au festival, l’excitation prenait contrôle de mon corps à l'affût de tout ce qui s’en venait pour moi les jours suivants. Apercevoir tous mes amis pesait également dans la balance de cette dite excitation. À peine arrivées qu’une autre entrevue nous appelait. Nous avons donc rejoint le doux Rémi du groupe Comment Debord sur une table à pique-nique pour une deuxième entrevue. Malgré un soleil de plomb et une chaleur suffocante, l’entrevue avec Rémi fut très blood pareil.

Rémi Gauvin, chanteur, guitariste et chilleur pour Comment Debord

Le jour deux s’annonçait chargé pour les festivaliers de La Noce de Bois : avec des groupes comme Lisa Leblanc, Choses Sauvages, Gab Bouchard et Fernie, il était recommandé d’arriver le plus tôt possible aux scènes des artistes respectifs afin de ne rien manquer. Avant tout spectacle par-contre, j’avais une mission bien importante: rencontrer et jaser avec Alexandre Martel, aka Anatole. Arrivées une trentaine de minutes avant qu’il ne monte sur scène, nous avions juste assez de temps pour un petit entretien. Histoire de ne pas faire d’insolation en pleine entrevue, celle-ci s’est déroulé en pleine loge climatisée. Le reste de la soirée fut ponctuée majoritairement de chansons provenant des provinces maritimes de l’Est ainsi que d’un animal sauvage en pleine liberté dans la foule!

Malgré la chaleur suffocante, Anatole et son entourage portaient de bien beaux habits bien chauds pour leur concert.

Le reste de la soirée fut ponctuée majoritairement de chansons provenant des provinces maritimes de l’Est ainsi que d’un animal sauvage en pleine liberté dans la foule! Ayant finalement survécu à un des plus gros moshpits de ma vie, je pouvais enfin dire que j’avais vu notre chère reine du macaroni au fromage, Lisa Leblanc. Ma passe média toute piétinée, quant à elle, était un peu moins enthousiaste face à cette idée.

Un énorme tigre en peluche a brièvement volé la vedette durant le spectacle de P'tit Belliveau

Une autre journée chaude nous attendait le lendemain au Saguenay et j’étais enfin prête mentalement à livrer ma dernière entrevue. Un petit arrêt au Café Cambio sur la Rue Racine dans le centre-ville et me voilà de retour à la Pulperie. En arrivant sur place, Ariane Roy était déjà en entrevue, et l’attente faisait monter mon stress en flèche. Cependant, dès notre entrées dans sa loge à l’air clim, mon agitation intérieure s’est volatilisée pour laisser place à une aisance des plus familières.

Si on connait bien ses talents d'autrice-compositrice-interprète, ceux de guitariste d'Ariane Roy sont fortement sous-estimés.

Le reste du festival s’est déroulé magnifiquement bien avec des performances incroyables et fortes de Calamine dans les ruines, de Greg Beaudin et de Yocto. Le tout s’est terminé par un arrêt -obligé- au célèbre Bar à Pitons. Une averse rafraîchissante aux petites heures du matin nous accompagnait, le cœur léger et heureux, jusqu’à notre logement au centre-ville de Chicout’. Malgré un ciel brumeux, le trajet du retour jusqu’à Montréal s'est fait tout en douceur, toujours en compagnie d’Éliane et de Félix dans la spacieuse van. Ce genre d’expérience ne nous quitte plus jamais, même si on quitte les lieux. Au plaisir de pouvoir revenir, je l’espère, l’été prochain.

Crédits photo:
Estelle Grignon

Extraits musicaux des entrevues:
La Sécurité - Dis-moi
Comment Debord - Blood Pareil
Anatole - Toune 2
Ariane Roy - Kundah