Dans cet épisode, nous recevons Élianne Carrier, candidate au doctorat en psychologie à l’UQAM dans le profil communautaire, sous la supervision de Liesette Brunson. Élianne se spécialise en psychologie de l’environnement, un domaine en plein essor, qu’elle a eu le plaisir d’enseigner à l’hiver 2024 dans le cadre du cours PSY5761 – Psychologie de l’environnement, et qu’elle reprendra à l’hiver 2026.
Au fil de notre conversation, elle nous explique en quoi consiste cette branche émergente de la psychologie et les enjeux qu’elle aborde, de l’éco-anxiété aux environnements restaurateurs, en passant par l’organisation de l’espace et ses effets sur le bien-être. Nous discutons aussi de son parcours atypique et multidisciplinaire – du baccalauréat en géographie, à la maîtrise en études urbaines, jusqu’à la propédeutique qui lui a permis d’intégrer le doctorat en psychologie.
Élianne nous présente également son sujet de thèse, qui porte sur le concept d’attachement au lieu, c’est-à-dire le lien affectif que l’on développe envers un espace, et sur la façon dont ce lien peut être fragilisé ou reconstruit, notamment lors d’un déménagement en résidence pour aîné·es. Elle nous partage comment elle mesure ce « bris d’attachement » et les facteurs qui facilitent une bonne adaptation.
Ensemble, nous explorons aussi les aspects qualitatifs et quantitatifs de sa recherche, ses conseils aux étudiant·es qui souhaitent se réorienter ou se lancer en psychologie environnementale, et sa vision de l’avenir de ce champ au Québec.
Un épisode riche et inspirant, qui mêle science, expérience personnelle et réflexion sur notre lien avec nos milieux de vie.
Bonne écoute!
Recommandations de lecture et ressources :
2) Society for Environmental, Population and Conservation Psychology (Division de l'Association Américaine de Psychologie) :
https://www.sepcp.org/
4) Tuan, Y. (1974). Topophilia: A study of environmental perception, attitudes, and values. Prentice-Hall.