Histoire de passer le temps
La guerre Russo-Japonaise - Les Gaulois
Cette semaine à Histoire de passer le temps, nos chroniqueurs vont parcourir non seulement de grande distance géographique, mais aussi temporelle. D'abord, Basile Blanchard-Larochelle présente la guerre russo-japonaise de 1904-1905. Cette guerre représente un premier conflit opposant un des grands pouvoirs européens à une nation nouvellement industrialisée. Ensuite, Joël Bienvenue nous parlera des peuples gaulois. Étaient-ils des guerriers moustachus? Buvaient-ils de la potion magique? Vercingétorix était-il le chef des Gaulois? Vous aurez le plaisir d’entendre à l’animation Marjorie Charbonneau et à la régie, Rose Latendresse et Pierre-Luc Noël.
Feuille de route
Tous les épisodes
L'épopée transatlantique du Chinese Labor Corps - L'émancipation de Ngaoudéré au Cameroun
Cette semaine à Histoire de passer le temps, nous recevons Julia Godart qui poursuit ses explications sur la Chinese Labor Corps. En seconde partie d'émission, Elias Banese Betare nous présente comment l'église a contribué à l'émancipation des personnes réduites en esclavage dans la ville de Ngaoudéré au Cameroun au cours du XXe siècle.
Les défis présentés par l’étude du journal du parti national-socialiste - Le 21e siècle laissera t-il des vestiges? - Les archives russes
Cette semaine, à Histoire de passer le temps, Frederick Poulin nous présente l’histoire et les défis présentés par l’étude du journal du parti national-socialiste, le Völkischer Beobachter. En deuxième lieu, Joel Bienvenue expliquera, en se basant sur les hypothèses de Flutsch, que le monde du 21e siècle ne laissera pas autant de vestiges qu’on peut le penser. Enfin, Catherine Thibeault abordera l’histoire des archives russes et son expérience avec celles-ci.
Le “Code Noir” - Corps de travail chinois - Raymond Isidore, le « Pique-Assiette ».
10 mai 2001 : le Sénat français adopte la loi Taubira et reconnait officiellement l'esclavage comme un crime contre l'humanité, soit 159 années après son abolition. Depuis, en France, cette journée nationale des mémoires de la traite des noirs et de l'esclavage invite à commémorer et honorer le souvenir des victimes et esclaves.
Cette semaine à Histoire de passer le temps, Solange Lafolle retrace, en première partie d'émission, l’instauration et la mise en application d’une législation telle que promulguée par le “Code Noir” (1685 à 1848), et ses impacts sur la psychologie transgénérationnelle.
En deuxième partie, Julia Godart nous invite à explorer l'histoire méconnue de ces 140 000 travailleurs chinois recrutés par les gouvernements français et britannique dès 1916. Trois semaines avant la fin de la Première Guerre mondiale, Le Panthéon de la Guerre, alors la plus grande peinture au monde, fut dévoilé au public à Paris. Après la bataille de la Marne en septembre 1914, les artistes français Pierre Carrier-Belleuse et Auguste François-Marie Gorguet avaient voulu représenter une France victorieuse entourée de ses alliés. Cependant, en 1917, les États-Unis étant entrés en guerre, les artistes durent remanier leur œuvre presque achevée pour y inclure les Américains, effaçant ainsi une scène préexistante, celle du Corps de travail chinois. Même dans cette œuvre commémorative censée symboliser l'unité, leur effacement témoigne de la manière dont la guerre « a été commémorée — et oubliée ». Mais qui étaient ces travailleurs chinois et pourquoi étaient-ils présents en Europe pendant la Première Guerre mondiale ?
Enfin, en dernière partie d'émission, Julie Mermet nous parle de Raymond Isidore, surnommé alors « Pique-Assiette ». De 1935 à 1964, ce balayeur du cimetière de la ville française de Chartes a passé « 33 ans de travail en dehors de ses journées, 29000 heures de travail » et utilisé « 4 millions de débris de vaisselles, soit 15 tonnes » pour construire et décorer son espace de résidence. Son travail intrigue ses contemporains. Il est traité de fou. Mais bien vite, la maison Picassiette fascine les visiteurs, attire les photographes et vidéastes pour son impression esthétique unique, incitant à la rêverie.
Alexandre VI et le renforcement de son autorité sur ses États et la Chrétienté - Aux origines de la corvée printanière à Montréal
Cette semaine, à Histoire de passer le temps, Gabrielle Pomerleau abordera les moyens employés par Alexandre VI afin de renforcer son autorité sur ses États et la Chrétienté. A sa suite, Claudèle Richard remonte aux origines de la corvée printanière à Montréal.
Émission du 19 avril 2024
Cette semaine à Histoire de passer le temps, Sophie Quirion raconte l’histoire de cette publication méconnue et propose de soulever des aspects curieux et surprenants, aspects qui sont symptomatiques des pratiques vernaculaires de la presse familiale à grand tirage. En deuxieème lieu, Joel Bienvenue termine sa trilogie sur l’histoire de la musique metal. Pour cette dernière chronique: les années 1990 à aujourd'hui. Enfin, Basile Blanchard Larochelle nous parlera des mouvements religieux au cours de la période Edo et de leur impact sur les politiques internes.