
Histoire de passer le temps
Honneur sous l'ancien régime - la traite du vermillon - l'expérience du Goulag
Cette semaine dans histoire de passer le temps, Félix Tremblay-Chabot nous explique l’importance de l’honneur dans les conflits aux XVIIe-XVIIIe siècles. Ensuite, Marilou Pagé ouvrira une fenêtre sur la traite nord-américaine du vermillon qui nous laisse entrevoir différents aspects des relations commerciales et diplomatiques entre les Autochtones et les Européen·ne·s du XVIIe au XIXe siècle. Finalement, Catherine Thibeault aborde l’histoire du Goulag sous Staline à travers l’expérience de Dimitri Pretrovitch Vitkovski, un survivant de l’enfer des camps communistes. Vous aurez le plaisir d’écouter à l’animation Julien Legris et Daniel Lemire s’occupera de la régie.
Feuille de route
Tous les épisodes
Histoire de passer le temps 07 juin
Le règne de l'empereur Taisho - La vie de Pu Yi partie 2 - L'histoire du punk rock Cette semaine à histoire de passer le temps, nos chroniqueurs vont venir nous parler de plusieurs sujets fascinants en lien avec le vingtième siècle. Basile Blanchard-Larochelle démontre comment le règne de l’empereur Taisho viendra changer le Japon. Julien Lehoux termine sa deuxième chronique sur l’histoire de la vie du dernier empereur de Chine : Pu Yi. Finalement, Charles-Vannak Dupin-Létourneau raconte l’histoire de la musique punk rock dans les années 1970 à 1980. À l’animation, vous aurez le plaisir d’entendre Maxime Bourbonnais et à la régie Pierre-Luc Noël.
Histoire de passer le temps 31 mai
L'affaire Waldheim : la politique et la mémoire - L'origine de la dépendance aux jeux vidéo - Le mythe de la femme française et son impact sur les relations franco-américaines après le Débarquement de Normandie Cette semaine à Histoire de passer le temps, Frédérick Poulin revisite les grandes étapes de «l’Affaire Waldheim» et ses conséquences sur les questions mémorielles en Autriche. Kurt Waldheim, secrétaire général des Nations unies entre 1972 à 1981, fut au centre d’une véritable tempête médiatique au milieu des années 1980. Alors qu’il était candidat en vue des élections présidentielles autrichiennes de 1986, des allégations le reliant possiblement à des crimes commis durant la Seconde Guerre mondiale furent relayées par les médias du monde entier. Frédérick Poulin revisite les grandes étapes de «l’Affaire Waldheim» et ses conséquences sur les questions mémorielles en Autriche.
En seconde partie d'émission, Histoire de passer le temps reçoit pour la première fois Naomie Allard qui vient nous parler des origines de la dépendance aux jeux vidéos. Enfin, Julia Godart explorera comment le commandement militaire américain a vendu le Débarquement non seulement comme un acte héroïque, mais aussi comme une aventure érotique. Restez à l'écoute pour plonger dans une époque où propagande, hypersexualisation, et conflit mondial se sont entrelacés de façon particulièrement troublante.
En seconde partie d'émission, Histoire de passer le temps reçoit pour la première fois Naomie Allard qui vient nous parler des origines de la dépendance aux jeux vidéos. Enfin, Julia Godart explorera comment le commandement militaire américain a vendu le Débarquement non seulement comme un acte héroïque, mais aussi comme une aventure érotique. Restez à l'écoute pour plonger dans une époque où propagande, hypersexualisation, et conflit mondial se sont entrelacés de façon particulièrement troublante.
Histoire de passer le temps 24 mai
L'épopée transatlantique du Chinese Labor Corps - L'émancipation de Ngaoudéré au Cameroun Cette semaine à Histoire de passer le temps, nous recevons Julia Godart qui poursuit ses explications sur la Chinese Labor Corps. En seconde partie d'émission, Elias Banese Betare nous présente comment l'église a contribué à l'émancipation des personnes réduites en esclavage dans la ville de Ngaoudéré au Cameroun au cours du XXe siècle.
Histoire de passer le temps 17 mai
Les défis présentés par l’étude du journal du parti national-socialiste - Le 21e siècle laissera t-il des vestiges? - Les archives russes Cette semaine, à Histoire de passer le temps, Frederick Poulin nous présente l’histoire et les défis présentés par l’étude du journal du parti national-socialiste, le Völkischer Beobachter. En deuxième lieu, Joel Bienvenue expliquera, en se basant sur les hypothèses de Flutsch, que le monde du 21e siècle ne laissera pas autant de vestiges qu’on peut le penser. Enfin, Catherine Thibeault abordera l’histoire des archives russes et son expérience avec celles-ci.
Histoire de passer le temps 10 mai
Le “Code Noir” - Corps de travail chinois - Raymond Isidore, le « Pique-Assiette ». 10 mai 2001 : le Sénat français adopte la loi Taubira et reconnait officiellement l'esclavage comme un crime contre l'humanité, soit 159 années après son abolition. Depuis, en France, cette journée nationale des mémoires de la traite des noirs et de l'esclavage invite à commémorer et honorer le souvenir des victimes et esclaves.
Cette semaine à Histoire de passer le temps, Solange Lafolle retrace, en première partie d'émission, l’instauration et la mise en application d’une législation telle que promulguée par le “Code Noir” (1685 à 1848), et ses impacts sur la psychologie transgénérationnelle.
En deuxième partie, Julia Godart nous invite à explorer l'histoire méconnue de ces 140 000 travailleurs chinois recrutés par les gouvernements français et britannique dès 1916. Trois semaines avant la fin de la Première Guerre mondiale, Le Panthéon de la Guerre, alors la plus grande peinture au monde, fut dévoilé au public à Paris. Après la bataille de la Marne en septembre 1914, les artistes français Pierre Carrier-Belleuse et Auguste François-Marie Gorguet avaient voulu représenter une France victorieuse entourée de ses alliés. Cependant, en 1917, les États-Unis étant entrés en guerre, les artistes durent remanier leur œuvre presque achevée pour y inclure les Américains, effaçant ainsi une scène préexistante, celle du Corps de travail chinois. Même dans cette œuvre commémorative censée symboliser l'unité, leur effacement témoigne de la manière dont la guerre « a été commémorée — et oubliée ». Mais qui étaient ces travailleurs chinois et pourquoi étaient-ils présents en Europe pendant la Première Guerre mondiale ?
Enfin, en dernière partie d'émission, Julie Mermet nous parle de Raymond Isidore, surnommé alors « Pique-Assiette ». De 1935 à 1964, ce balayeur du cimetière de la ville française de Chartes a passé « 33 ans de travail en dehors de ses journées, 29000 heures de travail » et utilisé « 4 millions de débris de vaisselles, soit 15 tonnes » pour construire et décorer son espace de résidence. Son travail intrigue ses contemporains. Il est traité de fou. Mais bien vite, la maison Picassiette fascine les visiteurs, attire les photographes et vidéastes pour son impression esthétique unique, incitant à la rêverie.