Histoire de passer le temps
La trêve de Noel de 1914 - La Chine comme dragon - Les lettres romantiques de Marie-Antoinette
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Les défis présentés par l’étude du journal du parti national-socialiste - Le 21e siècle laissera t-il des vestiges? - Les archives russes
Cette semaine, à Histoire de passer le temps, Frederick Poulin nous présente l’histoire et les défis présentés par l’étude du journal du parti national-socialiste, le Völkischer Beobachter. En deuxième lieu, Joel Bienvenue expliquera, en se basant sur les hypothèses de Flutsch, que le monde du 21e siècle ne laissera pas autant de vestiges qu’on peut le penser. Enfin, Catherine Thibeault abordera l’histoire des archives russes et son expérience avec celles-ci.
Le “Code Noir” - Corps de travail chinois - Raymond Isidore, le « Pique-Assiette ».
10 mai 2001 : le Sénat français adopte la loi Taubira et reconnait officiellement l'esclavage comme un crime contre l'humanité, soit 159 années après son abolition. Depuis, en France, cette journée nationale des mémoires de la traite des noirs et de l'esclavage invite à commémorer et honorer le souvenir des victimes et esclaves.
Cette semaine à Histoire de passer le temps, Solange Lafolle retrace, en première partie d'émission, l’instauration et la mise en application d’une législation telle que promulguée par le “Code Noir” (1685 à 1848), et ses impacts sur la psychologie transgénérationnelle.
En deuxième partie, Julia Godart nous invite à explorer l'histoire méconnue de ces 140 000 travailleurs chinois recrutés par les gouvernements français et britannique dès 1916. Trois semaines avant la fin de la Première Guerre mondiale, Le Panthéon de la Guerre, alors la plus grande peinture au monde, fut dévoilé au public à Paris. Après la bataille de la Marne en septembre 1914, les artistes français Pierre Carrier-Belleuse et Auguste François-Marie Gorguet avaient voulu représenter une France victorieuse entourée de ses alliés. Cependant, en 1917, les États-Unis étant entrés en guerre, les artistes durent remanier leur œuvre presque achevée pour y inclure les Américains, effaçant ainsi une scène préexistante, celle du Corps de travail chinois. Même dans cette œuvre commémorative censée symboliser l'unité, leur effacement témoigne de la manière dont la guerre « a été commémorée — et oubliée ». Mais qui étaient ces travailleurs chinois et pourquoi étaient-ils présents en Europe pendant la Première Guerre mondiale ?
Enfin, en dernière partie d'émission, Julie Mermet nous parle de Raymond Isidore, surnommé alors « Pique-Assiette ». De 1935 à 1964, ce balayeur du cimetière de la ville française de Chartes a passé « 33 ans de travail en dehors de ses journées, 29000 heures de travail » et utilisé « 4 millions de débris de vaisselles, soit 15 tonnes » pour construire et décorer son espace de résidence. Son travail intrigue ses contemporains. Il est traité de fou. Mais bien vite, la maison Picassiette fascine les visiteurs, attire les photographes et vidéastes pour son impression esthétique unique, incitant à la rêverie.
Alexandre VI et le renforcement de son autorité sur ses États et la Chrétienté - Aux origines de la corvée printanière à Montréal
Cette semaine, à Histoire de passer le temps, Gabrielle Pomerleau abordera les moyens employés par Alexandre VI afin de renforcer son autorité sur ses États et la Chrétienté. A sa suite, Claudèle Richard remonte aux origines de la corvée printanière à Montréal.
Émission du 19 avril 2024
Cette semaine à Histoire de passer le temps, Sophie Quirion raconte l’histoire de cette publication méconnue et propose de soulever des aspects curieux et surprenants, aspects qui sont symptomatiques des pratiques vernaculaires de la presse familiale à grand tirage. En deuxieème lieu, Joel Bienvenue termine sa trilogie sur l’histoire de la musique metal. Pour cette dernière chronique: les années 1990 à aujourd'hui. Enfin, Basile Blanchard Larochelle nous parlera des mouvements religieux au cours de la période Edo et de leur impact sur les politiques internes.
La fin de la dynastie Qing et l'avènement de la République de Chine
Cette semaine à Histoire de passer le temps, nous nous transportons en Asie, plus précisément en Chine, pour toute la durée de l'émission. En 1852, à l’âge de 16 ans, celle qui entrera dans l'Histoire sous le titre de « Grande Impératrice douairière Cixi », est choisie pour devenir l’une des concubines de l’empereur Xianfeng. En donnant naissance à un fils et en le faisant accéder au trône à l’âge de cinq ans, elle va prendre en main le destin de l’Empire chinois. Pour la première chronique, Julien Ménabréaz vous propose de revenir sur le parcours de cette femme, de son entrée dans le harem impérial à sa prise du pouvoir, qu’elle conservera jusqu’à son décès en 1908. Pour la seconde chronique, Clément Broche revient sur le rôle du Canada dans la Révolution de 1911 qui mit fin à 2000 ans d’histoire impériale chinoise. Au début du XXe siècle, la Chine connaît de nombreux épisodes insurrectionnels qui mènent à l’avènement de la République, le 1er janvier 1912. À travers l’action internationale de trois acteurs majeurs de ce processus, Kang Youwei, Liang Qichao et Sun Yat-sen, les communautés chinoises du Canada se voient prendre part activement à cette révolution se déroulant pourtant de l’autre côté du Pacifique. Enfin, nous terminons l'émission avec Julien Lehoux présente la première partie d’une série de deux chroniques sur la vie de Pu Yi, la figure inintéressante personnellement, mais significative symboliquement. la Chine du début du 20e siècle était en proie à tous les tumultes imaginables ! Au centre du renversement du système dynastique deux fois millénaire, des guerres civiles, des invasions étrangères, et des révolutions se trouvent un homme : Pu Yi, le dernier empereur de Chine.