
CPNG #25 - Perdre espoir
En ce doux 47ème jour du mois le plus long et le plus triste de l’année, on vous invite à venir vous serrer au chaud avec nous pour chercher des lueurs d’espoir. Contre toute attente, et bien qu’on les déteste, on ne parle presque pas des meta-bros qui jouent à “qui sera le plus gros facho”.
Ne vous inquiétez pas, on ne s’adoucit par pour autant, parce qu’on se demande quand même si c’est OK de tuer les méchants patrons. Pour ce faire, on parle de Luigi Mangione, le Robin des Bois le plus bodybuildé de l’histoire. Éthique du meurtre, nécrocapitalisme, rôle des héros dans les luttes sociales, que de sujets qui nous donnent envie de faire peur aux riches.
On revient ensuite sur l’exposition d’Alanis Obomsawin au MAC pour un Rembobine tout doux. Ici il est question de la place de la parole dans la transmission des récits autochtones, des rapports adultes / enfants, d’ouvrir nos portes à autrui. Les films et courts-métrages sont disponibles sur l’ONF, visionnement fortement recommandé.
En parlant d’espaces plus ouverts dans lesquels on prend du plaisir à échanger et transmettre, est-ce que vous connaissez vos voisin.e.s. vous ? Nous pas forcément, et c’est bien dommage. Pour clore cet épisode, on retrouve un peu d’espoir grâce au pouvoir des autres. Pour s’allier contre l’oppression, on met notre énergie à la bonne place en parlant de collectivités, de compassion, et de communs.
Titre musical :
La fin du monde - Safia Nolin
Les références citées pendant l’épisode :
Jay Feinman, Delay, Deny, Defend : Why insurance companies don’t pay claims and what you can do about it
Post instagram [@homoswipiens] (13 décembre 2024)
Exposition : Les enfants doivent entendre une autre histoire, Alanis Obomsawin (Musée d’art contemporain de Montréal)
Adrienne Maree Brown, Loving corrections
Feuille de route
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Aujourd’hui, l’équipe commence en force en parlant de leur cycle menstruel. Les mecs cis n’ayant pas survécu à ces premières minutes, la table était bien mise pour parler d’émotions difficiles (et crûes) et de ce qui nous enrage et nous met en colère au quotidien.
Que ce soit les danses TikTok, la violence systémique ou le patriarcat et ses règles injustes, une réaction que nous vivons toustes à certains moment est aussi toujours discréditée : l’envie de violence. On questionne la place de la violence dans la société, les groupes qui la perpétuent, mais surtout, pourquoi on s’empêche de la vivre pleinement.